Palerme : Miceli oui ou non, les nerfs tendus du centre gauche

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Ce sont des heures décisives.
Le choix du candidat entre polémiques et stratégies.

Ce sont les heures décisives, au centre-gauche, pour la candidature (ou non) de Franco Miceli à la mairie de Palerme.
Le président national de l’Ordre des architectes, aujourd’hui, dans un entretien avec LiveSicilia.it, elle a laissé entrevoir sa disponibilité, après le renoncement de ces derniers jours, bien sûr sous certaines conditions : autonomie et unité.
Un retour sur les lieux qui a secoué le contexte, éclairant les manœuvres des ponts qui, malgré tout, ont continué à négocier, construire et paver les routes.
Un travail ingrat et laborieux qui aurait dû connaître un premier atterrissage dans une réunion convoquée cet après-midi.
Mais il y a eu un ajournement et un ciel ouvert.

L’interview de Miceli

L’histoire d’un état de nerfs tendus dans le périmètre difficile de la coalition qui devra tenter de se relancer après le dernier quinquennat pas passionnant de Leoluca Orlando, part forcément des propos lâchés par Franco Miceli à notre journal : « Les partis me cherchaient et me cherchaient depuis longtemps.
Ma candidature est citoyenne et extérieure, il est bon de la répéter.
Il faut de l’unité et je dois être autonome, ce sont les garanties minimales, car un maire est l’expression de la ville, pas des forces politiques ».
Une posture directe et impérative qui s’est traduite par une série d’appels téléphoniques plus ou moins fébriles.
Alors – voici les arguments – l’architecte est sur le terrain.
Avec un quasi ultimatum attaché : “Si quelque chose ne se passe pas dans les prochains jours, il me semble difficile que cela puisse se concrétiser”.

Le report et la polémique

L’après-midi, le climat s’est encore allumé avec une note de chaleur blanche : “Compte rendu d’une importante réunion de la coalition de centre-gauche, dans laquelle on s’attendait enfin à dénouer les nœuds fondamentaux pour entamer une campagne électorale tardive et qui ne décolle pas en raison des va-et-vient de deux partis nationaux incapables de donner un mot certain sur le candidat à la mairie qu’ils ont identifié, nous sommes témoin incrédule encore un autre report, à une nouvelle demande de temps, cette fois par les 5 étoiles, visant à dissoudre les réserves surréalistes sur le nom de Franco Miceli “.
Signé : Valentina Chinnici, Massimo Giaconia, Roberto Li Muli, Michele Maraventano, Ottavio Navarra, Marco Frasca Polara, Rosana Rizzo, Roberto Zampardi.
Posséder Valentina Chinnici, qui a été proposé à la course pour le Palazzo delle Aquile, par un appel spontané, ajoute : « Pour moi, il n’y a que le nom de Franco Miceli.
Personne ne me parle d’autre chose”.
Et Sinistra Civica Ecologista invoque : “Une clarification définitive au sein des partis, aussi parce que la campagne électorale a déjà commencé”.

Préoccupations M5S

Mais que se passe-t-il vraiment ? Que les âmes inquiètes du Cinq Etoiles recherchent une synthèse : c’est l’écho qui vient de pièces plus ou moins secrètes.
Et ce sera ainsi Giuseppe Conté donner la ligne.
Ici, le report prend une connotation à la fois technique et politique.
Il faut du temps pour demander conseil et recevoir une indication qui s’impose à tous.
Les optimistes parlent d’une réserve qui sera dissoute dans 24-36 heures.
Les plus pessimistes arrivent à quarante-huit ans.
Nous sommes là.
La solution de l’énigme ne tardera pas à venir.
Un dimanche de réflexion et de confrontation est attendu entre la base de Palerme et le cap pentastellato.

Qu’en pense le parti démocrate

Explicit est la version du secrétaire provincial du Parti démocrate, Rosario Filoramo, qui, comme on dit, y met son visage : « L’interview de En directSicile exprime parfaitement mon idée.
Miceli a clairement indiqué qu’il était un candidat civique de Palerme.
Parce qu’à Palerme, le maire l’a choisi de Palerme.
Et cela est soutenu par un homme de parti qui sait à quel point le rôle des partis est important.
Il parle des mondes productifs qui sont essentiels dans une ville qui veut rêver et réévaluer son image dans le monde, sachant qu’il faut aussi trouver des bus pour se déplacer et payer des taxes qui correspondent à des services”.
Sous-entendu : les jeux des palais romains ne nous concernent pas.

Lagalla et les autres

Parce qu’à Rome, et pas seulement à Rome, également à Palerme et ses environs, on parle de champs plus ou moins larges, de candidats plus ou moins utilisables.
Et quelqu’un, peut-être, regardera avec intérêt Roberto Lagalla, figure politiquement modérée et avec un programme respectable.
Or, pour le centre-gauche, un tel schéma, avec Lagalla ou d’autres, reviendrait à proposer à nouveau la vieille histoire des porteurs d’eau qui acceptent une sorte de compromis, d’un pape étranger ou d’un monarque contigu (d’ailleurs Lagalla est conseiller du gouvernement Musumeci) au nom d’un intérêt supérieur.
Et peut-être que, dans ces régions, de nombreuses années d’Orlandismo ont déjà suffi.