Quand la vraie prison est l’ignorance : la statue de Crispi à Palerme est barbouillé

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Une histoire désagréable à deux égards car si d’un côté ceux qui se disent “militants indépendantistes” ont commis un acte déplorable en même temps qu’un crime, de l’autre c’est le silence total

Ils l’ont fait dans la nuit du 16 au 17 mars, pour l’anniversaire de l’unification de l’Italie.
Ils ont visé la statue de Francesco Crispi, située sur la Piazza Croci, à Palerme.

Une histoire désagréable à deux égards, car si d’un côté ils revendiquent le geste et se définissent comme « indépendantistes », ils ont commis une acte déplorable ainsi qu’un crime, d’autre part ils l’ont fait paisible et dans les heures qui suivirent, ce fut l’indifférence à ce qu’il advint de la maîtresse.
Aucune plainte, silence total sur ce qui s’est passé.

La seule communication qui est arrivée était un communiqué de presse envoyé par les mêmes auteurs du vandalisme et que nous ne publierons pas, car nous ne partageons pas des actes similaires pour donner voix à nos idées.
Le “mépris historique pour cet homme”, comme ils l’écrivaient, n’autorise pas à souiller la ville, que ce soit une statue, un mur, un palais, quoi que ce soit qui soit un patrimon de tous.

Qui est responsable de la tâche d’identifier les auteurs.