Soirée à Kalhesa interrompue par la police : restaurant fermé 5 jours, propriétaire dénoncé

Cinq jours de fermeture pour manquements à la réglementation anti Covid et plainte pénale pour organisation d’une soirée dansante sans licence de spectacle public.
C’est le résultat des contrôles effectués vendredi soir à la Kalhesa par les policiers de la division administrative de la préfecture de police qui auraient trouvé des personnes sans masque ou à qui on n’aurait pas demandé le laissez-passer vert, avec tout ce qui suit dans la tenue des registres.
Contacté par téléphone, le gérant du restaurant a préféré ne pas faire de déclarations.

D’après les témoignages des clients présents, il semblerait que ce soir-là le Kalhesa se soit transformé en une sorte de discothèque avec enceintes amplifiées et DJ sets.
Parmi les activités prédominantes, comme le montre une enquête sur l’entreprise qui gère le lieu, seules deux sont indiquées : le bar et le restaurant.
Rien à voir avec le divertissement dit de danse qui répond à d’autres règles et pour lequel il faut avoir une licence spéciale.

Au lendemain des contrôles et de la fermeture, le propriétaire du Kalhesa, Santo Castiglione, s’est défoulé sur les réseaux sociaux en pointant du doigt ceux qui, selon lui, auraient porté plainte contre son restaurant.
“Pourquoi ne pensez-vous pas à vos propres affaires – écrit-il – plutôt que d’aller chercher les pensées des gens qui travaillent honnêtement du matin au soir en sacrifiant leur famille, en leur enlevant du temps à passer ensemble pour construire un avenir meilleur ?” .