Palerme, Stancanelli : “Le centre-droit restera uni”
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Le député européen de Strasbourg commente les faits siciliens.
STRASBOURG – “Le centre-droit restera uni à la fin”.
L’eurodéputé Raffaele Stancanelli parcourt des kilomètres entre les salles du Parlement européen et répond avec un sourire narquois aux questions des journalistes dans les heures chaudes qui précèdent le sommet de demain entre la Lega, Forza Italia et les alliés centristes.
Hors excellent : la fête de Giorgia Meloni.
Pourtant, l’ancien maire de Catane se dit confiant et assure, en marge de la plénière, que “l’équipe se retrouvera à Palerme”.
Le visage historique de la droite sicilienne, fort de relations de bon voisinage avec pratiquement toutes les forces de la coalition, ne semble pas inquiet de l’isolement des Frères d’Italie.
Loin de là.
Il nie qu’une stratégie visant à la ségrégation soit en place.
“On est le premier parti, on est sur le territoire : les jeux du Palais c’est autre chose”, explique-t-il.
Et il retourne les tables sur la table avec une blague : « Est-ce que Meloni ne sera pas là ? Ensuite ce sont les autres qui se sont isolés considérant que nous sommes le premier parti ».
Et il fait l’éloge du candidat passionné en pectore en quota FdI.
“Carolina Varchi est une candidate intelligente et a les références : je suis persuadé qu’on trouvera la synthèse avec les alliés”, assure-t-il et rappelle à plusieurs reprises qu’il est un homme de “coalition et de centre-droit”.
Bref, du représentant des Frères d’Italie commence un « unissons-nous en cohorte ».
L’eurodéputé évite de s’enliser dans des événements purement régionaux.
Et il coupe la tête de taureau : “Je vais bien à Strasbourg : je veux rester ici encore dix ans”.
Mais, net de tout, les événements insulaires passent par le Parlement européen.
Un rapide tour d’horizon des représentants siciliens en poste au Parlement européen suffit : les candidats éligibles à la présidence du Parti démocrate, Caterina Chinnici et Pietro Bartolo, et l’outsider pentastellé Dino Giarrusso qui attend le feu vert de Giuseppe Conte pour courir vers les belvédères.