Legambiente : année noire pour le climat, Trapani est la troisième province italienne la plus touchée

Legambiente fait le bilan de 2022 et raconte une «mauvaise année pour le climat, marqué par une accélération des phénomènes météorologiques qui ont causé tant de dégâts et de victimes. Inondations, vagues de chaleur anormale et de gel intense, glissements de terrain, ondes de tempête, sécheresse, orages de grêle n’épargnent désormais plus aucun pays de la planète”.

L’Italie aussi en a payé les conséquences, marquée par plus de chaleur et de sécheresse cette année, comme le rapportent les données du bilan de l’Observatoire Città Clima de Legambiente, créé en collaboration avec le groupe Unipol, et résumées dans la carte des risques climatiques. Territorialement, cette année, le nord de la péninsule a été la zone la plus touchée, suivi du sud et du centre.

Au niveau régional, la Lombardie est la région qui enregistre le plus de cas, 37, suivie du Latium et de la Sicile, avec respectivement 33 et 31. Parmi les provinces, Trapani avec 9 événements hydro-météorologiques de grande intensité, est le troisième en Italie, le premier en Sicile. En Italie, Rome est la plus touchée avec 23 événements hydro-météorologiques, suivie de Salerne avec 11, suivie de Trente, Venise, Gênes et Messine avec 8 cas. Entre les villes, Rome (13) et Palerme (4).

La ville de Trapani et ses environs semblent avoir été les plus durement touchées de Sicile depuis inondations. Nous rappelons les inondations du 26 septembre dans la ville de Trapani, puis celle plus désastreuse du 13 octobre, qui a mis à genoux non seulement la ville de Trapani, mais surtout celle de Misiliscemi avec le débordement de la rivière Verderame qui a pratiquement inondé la hameau de Salingrande et autres hameaux environnants. Mais des inondations se sont également produites à Marsala, Calatafimi, Vita et Salemi, à Belice, Castelvetrano et Mazara, avec des dégâts importants ici aussi. L’estimation globale des dégâts dépasse les 50 millions d’euros.

“Par rapport aux données enregistrées par les détecteurs régionaux, 122,5 millimètres de pluie qui sont tombés le 26 septembre – dit le maire Giacomo Tranchida – qui ont provoqué une véritable inondation, ici ce n’est plus un problème de regard ou d’orage qui peut créer une problème dans une route ou une rue. Le problème ici est tout autre, celui de mettre la main sur ce qu’est l’infrastructure des réseaux qui ne sont pas adéquats (construits il y a 40 ans) pour faire face à de véritables inondations dans notre cas. Nous y travaillons – poursuit Tranchida – malheureusement aussi en nous inspirant de ce qui s’est passé le 26 septembre dernier et nous avons une idée de projet que nous avons déjà anticipée dans la préfecture et qui devrait conduire de manière substantielle à redécouvrir la valeur d’une saveur ancienne – l’eau de Monte Erice doit aller en aval mais directement à la mer dès que possible -. Il faut donc refaire le canal Scalabrino qui était autrefois une route, un débouché naturel pour les eaux qui descendaient du Monte Erice, de Cassanta et se dirigeaient vers la mer. Au fil du temps, il a été fermé, on a préféré détourner son cours, pour permettre l’urbanisation et la spéculation immobilière, il faut maintenant inventer un moyen de reconstruire ce chemin qui ramène immédiatement les eaux du Monte à la mer”.

Le rapport présenté par Legambiente indique qu’en 2022, la Péninsule a enregistré une augmentation de + 55% des cas par rapport à 2021, 310 phénomènes extrêmes qui ont cette année causé des impacts et des dégâts du nord au sud et causé 29 décès. Plus précisément, il y a eu 104 cas d’inondations et d’inondations dues à de fortes pluies, 81 cas de dommages dus à des tornades et à des rafales de vent, 29 à des tempêtes de grêle, 28 à une sécheresse prolongée, 18 à des ondes de tempête, 14 événements impliquant des infrastructures , 13 inondations fluviales, 11 cas de glissements de terrain causés par de fortes pluies, 8 cas de températures extrêmes dans la ville et 4 événements ayant des impacts sur le patrimoine historique. Il existe de nombreux événements qui concernent deux ou plusieurs catégories, par exemple les cas dans lesquels les crues de rivières ou les inondations causées par de fortes pluies causent également des dommages aux infrastructures.

En 2022, par rapport à l’année dernière, les dégâts de la sécheresse ont augmenté, passant de 6 en 2021 à 28 en 2022 (+367%), ceux causés par les tempêtes de grêle de 14 en 2021 à 29 en 2022 (+107%), les dégâts des tornades et les rafales de vent, qui sont passées de 46 en 2021 à 81 en 2022 (+76%), et les crues et crues, de 88 en 2021 à 104 en 2022 (+19%). Territorialement, cette année, le nord de la péninsule a été la zone la plus touchée, suivi du sud et du centre.

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