La danse, le théâtre et les livres révèlent la beauté des identités : “Mère Méditerranée” à Trapani
La beauté des identités sous toutes ses formes artistiques, culturelles et musicales est le thème de la deuxième édition de Madre Mediterraneo – Le Festival des Identités qui commencera aujourd’hui (jeudi 15 septembre) pour se terminer dimanche, au cloître de San Domenico, à Trapani. Ce seront quatre jours intenses de rencontres et de spectacles. Histoires, suggestions et visions sont les trois volets du Festival qui se propose comme un moment de partage et de synthèse de cultures et de mondes différents, un espace de réflexion et de réflexion.
Le Festival est organisé par la Municipalité de Trapani et par l’Institut de Musique Juillet de Trapani, avec la direction artistique de Mariza D’Anna et la coordination de Giacomo Pilati. « Nous sommes très heureux de vous présenter la deuxième édition de Madre Mediterraneo. L’année dernière, l’événement a rencontré un succès public et une grande attention – déclarent le maire de Trapani Giacomo Tranchida et la conseillère municipale pour la Culture, Rosalia D’Alì – et pour cette raison nous proposons un Festival encore plus riche en contenu et en propositions . L’événement nous permet de prolonger la saison estivale avec une programmation culturelle d’envergure qui donne la parole et l’espace aux artistes internationaux mais aussi aux talents de notre territoire. Nous invitons la ville à participer aux événements qui se tiendront au cours de ces deux week-ends de septembre qui, nous en sommes sûrs, seront une occasion précieuse d’échanger des idées sur des questions importantes ». “Nous voulions élargir nos horizons – poursuit Mariza D’Anna, directrice artistique du Festival – et nous ouvrir davantage aux différentes cultures de la Méditerranée, ainsi qu’enrichir l’offre culturelle en franchissant les frontières de notre territoire pour faire” Madre Mediterraneo “une marque reconnue dans les circuits régionaux et nationaux. Une ambition qui sera aussi un objectif pour les années à venir. Madre Mediterraneo dans la vision d’une “mer qui embrasse les peuples et berceau des cultures” est un contenant identitaire d’un projet qui contient de nombreuses initiatives. Nous avons intégré la section méditerranéenne du livre, qui me tient à cœur pour promouvoir l’édition locale et le monde entier qui tourne autour de la lecture et du livre ».
Aujourd’hui, jeudi 15 septembre
Ça commence aujourd’hui à 18h avec Demeter-La Déesse Mère, une première mondiale de danse et de musique, qui se prêtera à une intimité sui generis avec le public : une expérience sensorielle et composite du corps, de la parole et du son qui enchantera le public, créant une atmosphère magique et inoubliable liée au thème de la maternité et du rituel. La danseuse et chorégraphe enceinte Silvia Giuffrè se produira sur les notes de la musique originale de Giuseppe Rizzo, flottant parmi les éléments chorégraphiques, associant l’image d’une danse harmonieuse et symbolique à la figure de Déméter, déesse de la fertilité. Selon le plus célèbre des deux mythes, Trapani doit sa naissance à Déméter, qui lors de ses pérégrinations à la recherche désespérée de sa fille perdue Perséphone, a perdu sa faux dans la mer. D’où le nom de Drepanon. Le concept et la chorégraphie du spectacle sont signés Silvia Giuffrè. Musique et bandes sonores originales de Giuseppe Rizzo. A 21h30 nous continuerons avec Morceaux de musique du classique au pople concert de l’Orchestre à vent du Conservatoire Trapani Scontrino.
Demain, vendredi 16 septembre
Demain, vendredi 16 septembre, il montera sur scène à 18h Alphabet d’amour, un spectacle de la chanteuse, compositrice et musicienne Delilah Gutman entre le Moyen-Orient et l’Europe. Chansons de la tradition de la musique occidentale védique, juive, arabe et cultivée, avec une musique originale et des élaborations musicales de Delilah Gutman. A 21h30 espace culturel avec la présentation du livre Fimmine de l’actrice Luana Rondinelli, des textes théâtraux entièrement féminins mettant en scène des âmes inquiètes et des victimes qui n’ont jamais cédé à la douleur. L’actrice s’entretiendra avec Giacomo Pilati. La journée se terminera à 21h45 avec La voce a te due, un voyage évocateur dans la tradition d’origine de nombreux instruments de musique, vents et percussions de nombreuses régions du monde. L’itinéraire musical sera dirigé par le polyphiate génois Edmondo Romano et accompagné par la lecture et le chant de l’actrice Simona Fasano.
samedi 17 septembre
Samedi à 18h nous parlerons de Nouvel humanisme méditerranéen. Un excursus parmi les archétypes féminins jusqu’à Marie de Nazareth. Antonio Bica, orientaliste de la Faculté des études arabo-islamiques de l’Université orientale de Naples, s’entretiendra avec Giacomo Pilati. A 19h30 espace photo avec Tanakra. Le photographe documentaire Francesco Bellina parlera à Mariza D’Anna et avec son reportage, il racontera des histoires de migrants qui fuient la pauvreté et restent invisibles au monde dont il a été témoin avec le journaliste Giacomo Zandonini. Le dernier rendez-vous à 21h45, sera avec Penelope-L’attente, une pièce théâtrale qui ouvre une réflexion sur la complexité de la figure de Pénélope, symbole d’une révolution culturelle féminine. Sur scène, il y aura Maria Pia Pantaleo et Nicoletta Guastella. Réalisé par Eugenio De Martino.
dimanche 18 septembre
Le Festival se terminera dimanche. A 18h la présentation du livre Pieds nus, l’histoire de Maya, une jeune femme moldave, aujourd’hui citoyenne italienne, qui court dans les principaux marathons internationaux contre les préjugés et la pauvreté. Maya Stratuleia s’entretiendra avec Ornella Fulco. A 19h30 Identité sonore entre l’ancien et le nouveau monde, concert du duo international de piano Paola Biondi et Debora Brunialti qui revient à Trapani après le succès de la dernière édition. Le duo interprétera des musiques de N. Piovani, N. Rota, G. Gerswhin, M. Cornick, S. Fain. Dernier rendez-vous du festival, à 21h45, avec Sala per Signore-Fimmina Sicili-Conte par fil et par signe, de Giacomo Bonagiuso avec la direction de Massimo Pastore, du Tam (Teatro Abusivo di Marsala). Le spectateur sera impliqué dans la narration scénique des histoires de sept femmes siciliennes : Rita Atria, Franca Viola, Felicia Impastato, Marianna Coffa, Rosa Balistreri, Goliarda Sapienza et Principessa Sicilia. Les sept femmes se retrouvent dans une « chambre des dames » métaphysique.
Le coin du livre
Cette année le Festival s’enrichit de Une Méditerranée de livres, une section liée aux livres et à la lecture qui se tiendra du 23 au 25 septembre, au Cloître de San Domenico, avec la coordination de Maurizio Macaluso. Pour la première fois à Trapani, un espace dédié à l’édition locale, librairies, bibliothèques, livres pour enfants avec la présentation d’ouvrages liés à l’identité et à la Méditerranée sera ouvert. Une occasion d’échanges entre les maisons d’édition et les auteurs qui présenteront leurs travaux. Chaque jour au centre du Cloître, de 17h jusqu’à tard dans la soirée, s’ouvrira une sorte de marathon de présentations qui vous permettra d’aborder de nombreux sujets différents : de la mer, à la mafia, de la beauté au conte de fées, à l’archéologie, avec un coin également pour les enfants avec des lectures qui leur sont dédiées, en italien et en anglais.
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