Covid, les aéroports siciliens préparent le coin des tampons

Pour l’instant ce n’est qu’une hypothèse, mais poussée par les alarmes venant du Pays du Dragon, la machine de prévention a déjà démarré : après la dernière ordonnance anti-Covid du ministère de la Santé, qui oblige les citoyens chinois entrés en Italie à s’antigèner test à l’aéroport et en cas de test moléculaire positif, avec séquençage ultérieur, une zone dédiée aux écouvillons pourrait revenir dans les aéroports de Palerme et de Catane, comme cela s’est produit dans les mois les plus sombres de la pandémie. Hier, en effet, l’ENAC, l’organisme national de l’aviation civile, a ordonné à Falcone et Borsellino de mettre à disposition un corner ad hoc, que Gesap, la société de gestion de l’aéroport, a rapidement identifié dans les espaces du Terminal C, tandis que le Sac di Fontanarossa a également s’est rendu disponible pour réaménager un lieu dédié au dépistage.

Mais le service sera-t-il réellement activé ou non ? Et par qui sera-t-il exécuté, étant donné que les nouvelles directives coïncident avec le démantèlement des structures de commissaire à l’urgence épidémique, qui dans le passé, à Palerme et Catane, garantissaient le contrôle des passagers arrivant? Pour répondre à la première question, remarque Claudio Pulvirenti, directeur régional de l’Usmaf, les bureaux sanitaires maritimes, aériens et frontaliers qui relèvent du ministère, “il faut interpréter le texte de l’ordonnance, et comprendre si l’obligation de prélèvement ne concerne que les vols directs », n’impliquant donc que les aéroports de Rome et de Milan, « où les tests ont déjà commencé », ou encore les lignes indirectes, « donc les triangulations, qui mettraient en jeu les aéroports siciliens, où il n’y a pas d’avions en provenance Chine, mais un Chinois peut très bien arriver en faisant des escales intermédiaires».

En effet, le texte ministériel inclut « tous les sujets entrant depuis la Chine », sans distinction entre vols directs ou indirects : une précision, poursuit Pulvirenti, « que nous attendons dans les prochaines heures, par le biais d’une circulaire. Nous restons prêts, même si, en cas d’activation du service, les problèmes critiques que nous connaissons bien se reproduiraient ». Au moins trois, les mêmes retrouvés après les ordonnances, nationales et régionales, qui dans la pandémie ont impliqué une longue liste de pays, de l’Inde à Malte. Le premier concernerait les compagnies aériennes, obligées, une fois de plus, de demander aux passagers concernés un test négatif à l’embarquement, avant même le prélèvement à effectuer à l’arrivée : une pratique, note Pulvirenti, “qui a souvent été contournée”. La deuxième criticité consiste plutôt dans l’obligation elle-même : en théorie, une fois atterris, les Chinois doivent subir le test, « mais comme cela s’est déjà produit par le passé pour les passagers d’autres nationalités, il ne sera pas facile de faire respecter la disposition ».

Enfin, le problème des “triangulations longues” serait reposé, car “s’il est assez simple de savoir quand un ressortissant étranger fait escale, par exemple, à Paris pour arriver aussitôt après en Sicile, tout se complique si le L’escale parisienne se transforme en séjour”. En revanche, la question du personnel est beaucoup plus claire : qui fera les écouvillons, considérant que l’Usmaf manque de sanitaires ? Certainement pas les structures de commissaires dirigées à Palerme par Renato Costa et à Catane par Pino Liberti, qui se sont réunis hier dans la capitale de l’Etna pour donner , soulignent tous deux, «l’adieu chaleureux et dû à« nos » garçons, aux médecins, infirmières, techniciens et administrateurs qui ont endigué l’avancée du virus sur l’île » et qui, a fait remarquer Costa, « seront à la Foire jusqu’au 31 décembre de la Méditerranée pour fabriquer des vaccins, comme les soldats japonais restés dans la jungle ».

Il est donc évident que tous les écouvillons à l’aéroport seront administrés par le personnel des autorités sanitaires provinciales. L’Asp de Palerme y travaille déjà, tout en communiquant l’intention de maintenir le service de prélèvement et de vaccins à la Foire à ce stade, tandis que trois autres centres d’administration du sérum anti-Covid seront activés à partir du 2 janvier : L’ouverture du hub Villa delle Ginestre, prévue pour aujourd’hui, sera rejointe lundi prochain par le Présidium «Biondo» via La Loggia, l’Enrico Albanese via Papa Sergio I et le dédié Centre Tommaso Natale. Toutes les informations sont disponibles sur le site Internet de la société www.asppalermo.org. Les utilisateurs auront la possibilité de réserver le lieu, le jour et le créneau horaire pour l’administration du sérum ou de s’inscrire pour accéder aux ciné-parcs.

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